Je vous propose de m'accompagner dans une aventure particulière : la rédaction du prochain article du blog. Intéressé ? On y va !
Cet article prend 8 minutes à lire et comporte 1943 mots.
C’est une expérience particulière que je partage avec vous : le processus complet de rédaction d’un article, depuis l’idée jusqu’à la mise en ligne. Je vous parle de l’écriture de mes articles en général, mais aussi, plus particulièrement, de celle du prochain article à paraître, qui explique l’utilisation de l’extension Visual Portfolio.
J’ai rédigé cet article-ci en deux temps : j’ai tout d’abord noté le déroulé classique de la rédaction d’un article. Le texte est présenté en caractères « normaux ». J’ai ensuite noté l’exemple proposé, et le texte de cette partie est en italique avec un fond grisé.
Je ne dirais pas que c’est l’étape la plus importante, mais sans idée… pas d’article. Il y a deux sources possibles :
Une fois l’idée retenue, je la note en créant un brouillon pour un nouvel article, qui dans la majorité sera rédigé dans les jours ou les semaines qui suivent. Je lui donne un titre provisoire, le plus souvent basé sur le nom de l’extension, ou sur le thème traité. Et je note des idées de titre, dans lesquelles j’irai piocher le moment venu, c’est à dire juste avant la mise en ligne. Ici c’est tout simplement « Visual Portfolio ». Le titre changera, pour mettre en avant son domaine d’utilisation ou une de ses caractéristiques principales, ou mise en avant dans l’article (l’extension est gratuite, les modèles sont particulièrement réussis et variés et l’image s’affiche via photoswipe : un must-have, je pense donc donc à Visual Portfolio : un must-have pour mettre en avant vos portfolios par exemple, mais à ce stade, ce n’est qu’une idée parmi d’autres).
Ceci-dit, toutes les brouillons ne donnent pas un article. J’en abandonne certains en cours de rédaction, parce que je ne trouve pas d’informations suffisantes, parce que je n’arrive pas à structurer un article à partir des données que j’ai recueillies ou tout simplement parce que le sujet n’a plus d’intérêt (une extension retirée du dépôt WordPress par exemple).
Une fois le brouillon enregistré, je passe à l’étape suivante…
Parfois cette recherche s’apparente plus à la compilation des informations que j’ai déjà, comme quand je vous présente une étude de cas ou un outil que j’utilise personnellement.
Mais le plus souvent, la recherche s’effectue en deux temps :
wp plugin
à ma recherche Google : https://www.google.com/search?q=Visual+Portfolio+wp+plugin.Voila ce que donne la première ébauche :
Le slug (la partie variable de l’url, liée à l’article) est souvent défini dès le départ. Le plus court possible, tout en étant assez évocateur.
La catégorie (que je nomme rubrique, parce que dans le monde de l’édition, on ne parle pas vraiment de catégorie mais plutôt de rubrique) ne risque pas non plus de changer en cours de route : une extension ne finira pas dans les thèmes, ni dans le code. Si je souhaite (c’est plutôt rare) lui attribuer une seconde catégorie, il s’agira d’une catégorie secondaire, la principale, celle qui détermine le permalien, ne changera pas. L’article sur Visual Portfolio est bien évidemment dans la rubrique Extensions.
À ce stade, mon article ressemble plus à un mémo qu’à un article ; les idées sont notées comme elles viennent, au fil du recueil des données brutes. C’est le moment de passer à…
J’ai un bloc-note devant les yeux. Les idées sont là, mais brutes. Il faut penser au déroulé de l’article, depuis l’introduction jusqu’à la conclusion.
La structure de base est souvent la même :
C’est sur le point suivant que j’apprécie tout particulièrement le fonctionnement par blocs de Gutenberg : je déplace chaque bloc d’information là où il doit se trouver dans l’article, pour ensuite m’attaquer à…
On nous le rabâche depuis le collège : l’introduction vient en dernier, une fois l’article rédigé. Mais à ce stade de la rédaction, j’ai déjà bien avancé, j’ai les idées, la structure, et c’est souvent le moment où je vais ébaucher mon introduction, sur laquelle je reviendrai une fois l’article mis en forme. Je ne vais pas m’étendre sur la rédaction de l’introduction de mon article, vous la trouverez en version finale en le lisant.
Je prends ensuite chaque bloc du « bloc-note » et je développe le point abordé. Je vais d’ailleurs souvent plus loin que le point initial, une idée en amenant une autre. Au besoin, j’importe le contenu nécessaire à une démo, ou je le crée. Pour l’article sur Visual Portfolio, j’ai créé des portfolios via l’extension. Je vous présente ainsi le processus de création, puis la mise en action via le modèle d’affichage.
Lorsque je rédige un article, et plus particulièrement lors de la rédaction d’un tutoriel, j’illustre mon article, comme je l’ai fait avec l’image un peu plus haut dans cet article-ci (Première ébauche de l’article).
Je crée la plupart de ces visuels avec l’extension Nimbus (Chrome et Firefox), ce qui me permet de capturer le fragment de page que je souhaite montrer, et de le retravailler en en floutant éventuellement certaines parties, en ajoutant des cadres, des flèches, du texte… pour illustrer mon propos.
Cette taxonomie m’est bien utile pour regrouper des articles qui abordent un même sujet, mais sous des angles différents. Pour Visual Portfolio, on peut considérer que les thèmes abordés sont le design, l’image, les galeries, les portfolios. Et il faut considérer que c’est une extension réellement gratuite. Ce n’est pas une version allégée, il n’y a pas, du moins pour l’instant, de version Pro. Et elle est conçue pour fonctionner avec Gutenberg et Jetpack. Sur ce blog, j’ai déjà les étiquettes design, gratuit, gutenberg, jetpack… je vais donc assigner les étiquettes adéquates à l’article.
C’est un point que je réfléchis assez longuement : il s’agit du texte utilisé par le flux RSS, par certains moteurs de recherche et qui est affiché tout en haut de mon article. Autant dire qu’il a une importance toute particulière. Si je n’accroche pas le lecteur dès les premières secondes, il ne lira probablement pas la suite.
En fait, je rédige deux extraits : un premier pour le flux RSS, les pages d’archives et pour afficher en haut de l’article, et un second destiné au moteurs de recherche, plus concis et plus percutant. Le second ne reflète pas aussi bien l’article que le premier, mais il donne un avant-goût lors de la recherche.
J’ai installé une extension pour afficher les articles en rapport avec celui que vous lisez actuellement. Mais je ne lui laisse pas choisir elle-même quoi afficher, je prends le temps de chercher dans les articles existants ceux qui sont les plus à même d’intéresser le lecteur, et j’en sélectionne quatre.
Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est la corvée du siècle, mais ce n’est pas ma tâche favorite. Je ne suis pas graphiste, je n’ai aucun talent dans la création de visuel, alors je fais au mieux, en cherchant des images dans les banques d’images, en les assemblant et en les modifiant sous Photoshop (CS2, gratuite, et suffisante pour mes besoins).
Si mes créations vous plaisent (tous les goûts sont dans la nature), n’hésitez pas à me solliciter, je me dévouerai pour vous, à prix d’or bien entendu – le prix final tenant compte de mon aversion pour la tâche, de manière inversement proportionnelle à mon incontestable talent ?
Je vous laisse découvrir l’image À la Une de mon prochain article lors de sa publication, un peu de suspense n’a jamais fait de mal à personne (tout ça pour ne pas dire que je ne l’ai pas encore créée – voilà, c’est fait, vous le savez).
Une fois tout en place, je m’accorde une demi-journée, voire une journée complète avant…
Parce que non, je ne publie pas mon article sans l’avoir lu et relu. Et re-relu. Pour corriger des fautes que je n’ai pas encore relevées, pour réorganiser l’information, pour vérifier que l’article est tel que je le veux avant de le mettre en ligne.
Ce n’est qu’après cette ultime relecture que je publie, finalement.
Et sitôt l’article publié, je le visualise à nouveau, pour vérifier que tout c’est correctement passé. En effet, on ne peut voir le résultat de certaines extensions qu’une fois l’article publié (la table des matières, par exemple, ou certains codes courts qui s’affichent pour certains dans Gutenberg mas pas dans la prévisualisation). Autant dire qu’il reste, à la publication, une infime part d’inconnu.
Une fois l’article en ligne, je vais commencer par l’annoncer sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn). Je vais ensuite le relire, quelques heures après l’avoir publié. Je modifie encore mon texte à ce moment-là. Pour vous montrer les dernières modifications après publication, j’ai barré le texte supprimé habituellement, et j’ai mis en italique le texte de remplacement.
Je ne me préoccupe pas vraiment de l’aspect SEO. Je ne suis pas un spécialiste de l’optimisation, donc j’écris mes articles sans chercher à les optimiser.
Je fais donc le strict minimum : un titre de longueur convenable, qui puisse s’afficher en entier dans les moteurs de recherche, une description aussi concise et percutante que possible, et surtout, un article qui intéressera mes lecteurs. Parce que s’il intéresse mes lecteurs, il intéressera aussi les moteurs de recherche.
Pour vous donner un ordre d’idée, il m’a fallu environ quatre heures pour mettre au point cet article-ci. Pour l’article sur Visual Portfolio, un peu plus, environ six heures. Et en général, il me faut de quatre à huit heures pour rédiger un article complet, d’un bout à l’autre de la chaîne de publication.
Et vous, quelle est votre process de rédaction ? Faites-nous part de votre expérience via les commentaires !
Pour être informé à chaque fois qu'un nouvel article est publié.
Merci !
Quelque chose s'est mal passé…